dimanche 14 novembre 2021

Une nouvelle sexydérale !


 Sex gravity

 

My love, la petite cabine d’isolement dans laquelle je flotte en apesanteur est équipée de multiples capteurs sensoriels. Je les ai tous connectés sur ce courrier Influx afin que tu ressentes avec moi les mêmes sensations.  Depuis déjà deux mois, le grand vaisseau s’éloigne de la Terre et nous rapproche de Mars. L’ennui de ce voyage atteint tout l’équipage. Moi aussi et j’aime m’isoler pour ne penser qu’à toi. J’ai fermé le sas et déconnecté les caméras de surveillance. On en a l’autorisation uniquement dans cette cabine pendant une heure.

J’ouvre ma thermo-combi et me caresse le torse, la poitrine en fermant les yeux. Les images de ton corps et de ton visage flottent derrière ma rétine. En apesanteur dans la cabine je gravite autour de toi et me souviens… Je caresse mes tétons raidis et les sens comme si tu les titillais toi-même.  Je dois tout faire avec lenteur, langueur, car les mouvements sont multipliés par la force anti-G et très vite je me cogne aux parois capitonnées de la pièce qui n’a ni haut, ni bas. Et c’est toi qui entrechoque mon corps. J’ouvre plus bas ma combi et caresse mon bas-ventre, ma queue qui raidit, mes couilles. Sans effort, j’imagine aussi ta queue qui se cabre et pulse au rythme de ton cœur sur mon ventre. La mienne vient se caler entre tes fesses.  Je les caresse en douceur, juste sur les creux qui te rendent si viril et accentuent ta force musculaire. Ma faiblesse est dans la vénération de tes creux. Je les palpe, les détaille comme au microscope, vérifie leurs ombres et les courbes qui se modifient chaque fois que tu changes de position. J’explore avec les yeux au bout des doigts chaque parcelle de ton torse, le galbe de ta poitrine ronde et douce. Tes tétons se raidissent sous mes caresses et je les pince doucement entre mes doigts pour les exciter encore plus.  En anti-G  les positions sont infiniment légères. Un flottement du corps assoupli et renversé.  La musique que j’ai choisie évoque des paradis, des sphères rythmées. Je me laisse enivrer.  Ta langue maintenant lèche ma peau et mon corps s’imbrique dans le tien. Nos langues se mélangent, s’enlacent. Je vais te dévorer, engloutir ton corps et ta queue jusqu’au fond de ma gorge.  Je veux la sentir battre la chamade  dans ma bouche sur mon palais des merveilles avant de l’introduire lubrifiée de ma salive  dans mon cul et je vénère le tien plus profond par la même occasion dans les positions que tu m’ordonnes de prendre pieds au plafond qui n’existe pas écartelé pour toi et toi à ton tour soumis sous mon sexe axe du monde vaisseau pénétrant au cœur de ton organisme par les trous les plus sensuels et sombre galaxie interne et tu flottes aussi en apesanteur à l’intérieur de mon corps à la limite des mots qui n’expriment pas l’extase que nous glissons aux creux de nos reins agrippés l’un en l’autre comme à la force d’une marée centrifuge le souffle de l’espace au creux de ta nuque.  Ecoute ce que mes sens te disent au creux de l’oreille que j’ouvre comme une fleur en même temps que tu écartes mes fesses pour y glisser ta langue écartant les mains et les jambes musclées de l’homme que tu es vaisseau d’acier bite glissante dans l’éther de la galaxie nova.

J'ouvre les yeux et jouis. Mon sperme s'épanouit en gerbes dans le vide de l'espace. La cabine sanctuaire de nos amours absorbe mes sécrétions par ses capteurs sensoriels. Les sens-tu dans ce message ?

Je dérive dans un demi-sommeil extatique et me réjouis de te revoir, de te lécher et pénétrer partout, très bientôt... sur Mars !

 

Romain -  Voyage :  Lune – Mars  oct. 2027



 

1 commentaire:

  1. C'est un texte à lire à voix haute "ta queue qui de cabre" pour en extraire la musique qui alors me donne accès aux tableaux. Bravo à l'artiste qui pine dans la cabine en fermant la rétine.

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